- Recherche de la bonne distance par rapport à la balle
DIFFERENCES DE SENSATION ET DE CONTROLE ENTRE LES LONGS FERS (angle
fermé) ET LES FERS COURTS (angle ouvert)
Le problème réside dans les "raisons" pour lesquelles la balle
décolle. En effet, autant sur les clubs courts (sw, pw, 9 et 8) c'est l'angle
qui fait décoller la balle, même avec une attaque de balle imparfaite,
autant sur les longs fers (6, 5, 4, 3 et bois), c'est la vitesse à laquelle
la tête du club traverse la zone de frappe qui importe. Nous laissons
volontairement de côté le fer 7, qui peut, comme nous l'avons précisé,
être considéré indifféremment (selon le type de joueur) comme un long coup
ou comme un coup d'approche. Il va donc falloir coordonner parfaitement le
balancier pour que la posture de frappe ne vienne pas contrarier le retour du
club vers la balle. Il nous faut donc revoir quelques principes fondamentaux
qui vont quoi qu'il arrive dans la direction que nous nous sommes fixée : la
posture de frappe est la même que la posture de démarrage !
TRAVAIL DE LA SIMILITUDE ENTRE LE PLAN DE MONTEE ET LE PLAN DE
DESCENTE :
- On continue à contrôler que le plan de l'élan est en rapport avec la
posture du club à l'impact. Le club se retrouve en haut de l'élan dans le
prolongement de sa posture de départ. C'est cette position du manche qui va
faciliter le retour du club vers la position de frappe.
- Il est nécessaire de contrôler les mains pendant la zone de frappe. Cela
passe par la sensation de (pour l'instant) s'arrêter dans la zone de
frappe, après avoir frappé la balle. Cela va donner la sensation de ne pas
avoir besoin de tourner le corps vers l'objectif trop tôt. Cela permet également
de fermer ou ouvrir les mains pour changer la trajectoire de la balle.
- Le final doit devenir une conséquence du balancier. Plus la vitesse de
balancier est grande, plus le final est important. Le fait est que lorsque
l'on "s'arrête" dans la zone de frappe, plus on se retrouve sans
le vouloir très près de la position finale.
ORGANISATION DE LA DESCENTE :
On retarde au maximum le "décassement" des poignets. Il faut en
effet garder le plus possible de réserve d'énergie pour l'impact.
- On commence par descendre les mains sur le même chemin que dans la montée,
sans déplier trop vite le bras droit.
- On déplie à mi-descente le bras droit pour augmenter la vitesse du club
- Tout le secret de la longueur réside dans le moment où intervient
"l'index droit". C'est en effet la dernière partie du corps en
contact avec le club avant l'impact. Trop tôt, on gratte ou on lève la
balle trop haut. Trop tard, on toppe ou on part à droite.