Le principe de départ est assez simple. On considère que dans la zone
d'impact, 3 éléments entrent en ligne de compte :
Nous mettons en évidence que ces trois points ne coïncident que sur le tapis
au practice, lorsque les pieds du joueur sont à plat.
Prenons l'exemple du putting : bas du cercle avant la balle, pas de contact au
sol et contact avec la balle. En ce qui concerne le bois sur tee, c'est la même
chose. Pour le bunker, nous admettons bien qu'il y a contact au sol avant la
balle, bas du cercle sous la balle et souvent (à cause du sable) pas de
contact avec la balle.
Si la frappe dans le sol ne se fait pas parfaitement au milieu du stance, on
place son corps de façon à ce que la balle se trouve dans la zone de frappe.
On corrigera le défaut au practice avec le professeur.
On raisonne de la même façon : possibilité ou non de passer sous la balle.
C'est en posant le club dans l'herbe derrière la balle que l'on sent ou voit
s'il y a possibilité ou non de passer sous la balle.
Nous avons souligné que l'écartement des pieds jouait un rôle
relativement important dans le fait de toucher le sol ou pas. Le placement du
poids du corps sur la jambe gauche aide également à contacter le sol. Les
poignets n'ont qu'un rôle de verticalisation (pour lever la balle). Ils sont
contrôlés pendant l'impact sur l'herbe rase et peuvent agir symétriquement
dans l'herbe haute.
SEANCE N° 3 : 20 octobre 2003
ECHAUFFEMENT :
- Echauffement d'abord physique (élongation, assouplissements)
- Mise en place du rythme par des petits gestes symétriques, sans trop
d'accélération au début.
- Prise de confiance dans l'impact au sol. Verticalité de l'impact.
- Accélération progressive pour "trouver" le plein swing
- Recherche de la bonne distance par rapport à la balle
MISE EN SITUATION SUR LE PARCOURS :
- Vérifier son alignement sur les coups de départ, les départs n'étant
pas forcément dirigés vers le drapeau. On peut aussi s'aligner dans une
autre direction pour des raisons stratégiques.
- Le choix du club sur le premier coup est un choix personnel. Il dépend
des options stratégiques (prise de risque, coup assuré).
- Au
petit jeu, préparer
soigneusement son coup. On doit être sûr de ce que l'on va faire quand on
décide de frapper la balle "pour de vrai". On étudie d'abord le
lie, puis le dosage.
- Jouer le putting pour assurer une moyenne de 2 putts par green. Ne pas
oublier les pentes. Le problème n'est pas aussi important sur le parcours
compact, car il n'y a pas de greens
Sur le grand parcours, n'oubliez pas que vous jouez chaque trou (dans un
premier temps) pour faire 6 coups (3 au-dessus du par). Cela équivaut à
parvenir sur le green en trois coups et à putter également en trois coups.
C'est une méthode qui enlève tout stress, puisque le par n'est pas forcément
indispensable. C'est en jouant de la sorte que vous allez souvent scorer
en-dessous de 6, et donc gagner des points sur "votre" par (6).
SEANCE N° 4 : 3 novembre 2003
Echauffement petit jeu :
- Il est important que vos premières balles soient définies d'abord en
fonction de l'impact. C'est à dire que l'on doit en premier lieu rechercher
le bon impact plutôt que la bonne trajectoire. Celle-ci sera conséquence
de l'impact. C'est pourquoi le petit jeu va aider à cela. Si on ne contrôle
pas la balle dans un petit swing au ralenti, on ne la contrôlera pas dans
un grand swing à toute vitesse.
Les coups en pentes :
Comme vous pouvez le lire dans la page consacrée à ce thème, tout est
question de posture et de tenue du club.
BUNKER :
- La posture devant la balle est primordiale
- L'emplacement de la balle par rapport à la ligne de frappe définit sa longueur
- On admet qu'il y ait deux façons de sortir du bunker (club square- montée
square-impact-final / stance ouvert-club ouvert-frappe extérieure intérieure).
La "méthode square est simplement plus facile à maîtriser pour un
joueur moyen.
- Sur le tee : On surveille tout d'abord la hauteur du tee. La moitié
de la balle doit dépasser du tee, à moins que la façon de frapper la
balle soit "remontante", on mettra alors le tee plus haut. On ne
corrigera donc pas forcément la façon de frapper. On prend ensuite sa
distance plus loin que sur un fer (à cause de la hauteur du tee et de la nécessité
de "frapper la balle au-dessus du sol"). Le swing est le plus symétrique
possible afin de contrôler au mieux la frappe de balle.
-
Bois sans tee : la club est placé derrière la balle et le coup se
joue comme un fer. La frappe est donc descendante, tout en balançant
jusqu'au
final.
Christine : notre problème principal est le contact qui se fait
souvent au-dessus de la balle. On cherche, il est vrai, à allonger les bras
après l'impact et à rendre le swing le plus symétrique possible, mais
nous avons soulevé un autre problème. Il s'agit de la flexion des genoux
pendant l'impact. On va d'abord chercher à régler la hauteur de l'impact
par la flexion, ce qui ne nous obligera pas à allonger excessivement les
bras.
Denise : Les jambes sont un peu raides, ce qui empêche le bon déroulement
physique du geste jusqu'au final. La montée est plus ample, ce qui est
bien. Il faut assouplir les genoux pendant la zone d'impact pour pouvoir
finir correctement.
Véronique : On commence à prendre confiance dans l'amplitude du
geste. On doit juste donner un peu d'importance aux poignets durant l'impact
pour gagner en puissance et envoyer la balle plus loin. La notion de frappe
au sol est plus flagrante.
Florence : A travailler le timing. On change de vitesse entre les
coups, ce qui fait de temps en temps perdre le contrôle. Le swing est déjà
presque en place. On va améliorer l'impact et le rythme du geste, c'est
tout.
SEANCE N° 5 : 10 novembre 2003
REVISION GENERALE :
- Mise en évidence de la zone d'impact. Une erreur commise sur un petit
swing au ralenti va se répéter sur un grand swing à haute vitesse.
* Solidité
des poignets pendant la frappe
*
Armement des poignets dans la montée au cas où l'on veut lever la balle
plus haut, mais pas l'envoyer plus loin.
* Notions
de "swing-putter". Chaque fois que la balle se trouve à une
distance du trou qui aurait pu être celle d'un putt, le swing doit être
celui du putter. Il y aura ainsi moins de risques de rater la balle.
- D'abord prendre la posture adéquate (pied avant enfoncé, visualisation
de la ligne de frappe au milieu des pieds, ouverture de la face du club en
rapport avec la "hauteur" du mur). En effet, la perpendiculaire à
la face du club détermine les chances de passer par-dessus le mur. On
n'ouvre le club que si le mur est trop haut (car le risque est d'envoyer la
balle à droite)
Pour frapper une balle correctement, il faut :
- Une posture d'adresse
- Un plan de balancier (le même à la montée et à la descente)
- Une posture de frappe (la même qu'à l'adresse), et un point d'impact.
Conseils :
- Sur le bois sur tee, on prend la posture "devant" la balle, pour
compenser le fait que le club ne touche pas le sol au retour. Le club repose
par terre à l'adresse, mais pas derrière la balle. Tout dépend de la
hauteur du tee.
- Apprendre à donner de la vitesse dans la zone d'impact (petit geste de
plus en plus vite) pour ressentir l'accélération
- Visualiser l'image du geste à reproduire et répéter cette image sans la
balle. Le geste sera plus facile à intégrer.
- Chercher le mot qui traduit l'image.
- Balancier symétrique
- C'est l'amplitude qui donne le dosage
- On travaille dans le "cercle". Envoyer d'abord la balle autour
du trou pour assurer le second putt.
- Penser au "Break-point" ou "brake-point" (points de
rupture de trajectoire et de "freinage" de course)
SEANCE Nº 6 : 17 novembre 2003
ECHAUFFEMENT :
Faire la différence entre l'échauffement practice et l'échauffement
parcours
Echauffement practice :
Dans ce cas, le but est de répéter le plus régulièrement possible le même
geste, a la même vitesse. C'est une recherche de sensation de rythme et
d'images du swing. On peut garder le même club pendant toute la séance, le
swing étant le même avec tous les clubs
Echauffement parcours :
On recherchera plutôt la sensation de l'impact au sol et la direction du
coup. On alternera les clubs pour se mettre en situation de parcours. On
termine la séance par le club que l'on jouera sur le premier départ.
MISE EN SITUATION SUR LE PARCOURS :
- Vérifier son alignement sur les coups de départ, les départs n'étant
pas forcément dirigés vers le drapeau. On peut aussi s'aligner dans une
autre direction pour des raisons stratégiques.
- Le choix du club sur le premier coup est un choix personnel. Il dépend
des options stratégiques (prise de risque, coup assuré).
- Au
petit jeu, préparer
soigneusement son coup. On doit être sûr de ce que l'on va faire quand on
décide de frapper la balle "pour de vrai". On étudie d'abord le
lie, puis le dosage.
- Jouer le putting pour assurer une moyenne de 2 putts par green. Ne pas
oublier les pentes.
N'oubliez pas que vous jouez chaque trou (dans un premier temps) pour faire
6 coups (3 au-dessus du par). Cela équivaut à parvenir sur le green en
trois coups et à putter également en trois coups. C'est une méthode qui
enlève tout stress, puisque le par n'est pas forcément indispensable.
C'est en jouant de la sorte que vous allez souvent scorer en-dessous de 6,
et donc gagner des points sur "votre" par (6).
ENTRAINEMENT FUTUR :
- il est impératif de prendre confiance en faisant des parcours. La mise
en situation est le seul moyen d'apprendre à jouer plus cool.
- il faut alterner les entraînements de petit jeu et ceux concernant les
longs coups. C'est le parcours, après analyse lucide, qui va donner les thèmes
à travailler.
- les éventuelles leçons
particulières sont là pour éclairer sur certains points techniques, ou
pour remettre en place certains éléments du swing
- les stages sont le moyens de continuer à chercher à acquérir une bonne
technique.
NOUVEAU !!! Les
leçons online (Analyse et commentaires de photos par mail)