Matinée Ouverte du Vendredi 12 décembre 2003

 

ECHAUFFEMENT :
- Comme nous l'avons déjà dit, l'échauffement est autant "géométrique" que physique. On doit éventuellement faire des mouvements d'assouplissement si certains problèmes physiques le demandent, mais on doit surtout "préparer l'image du geste".
- Frapper plusieurs clubs, ne pas se contenter d'un club qui aujourd'hui démarre correctement. Sur le parcours, on aura à changer de club très souvent. Ceci dit, nous faisons bien la différence entre le practice-leçon et le practice-parcours. Dans le premier cas, je peux passer une heure ou deux avec le même club car je cherche avant tout des sensations et des images pas faciles à répéter. Dans le second cas, je dois m'habituer à jouer tous les clubs dont j'aurai besoin sur le parcours. C'est pourquoi la dernière balle frappée avant d'aller sur le parcours se fait avec le club que l'on va jouer sur le premier trou.
- Définir d'abord l'impact (quand on rate, on toppe) avant l'amplitude et la vitesse. Il est impossible (même pour un bon joueur) de frapper une balle parfaitement dès le début avec un swing rapide et large. La notion d'impact descendant et la notion de lancer vers l'objectif ne sont pas forcément faciles à associer.


THEMES DU JOUR :

Nous profitons des mauvaises conditions atmosphériques (brouillard, froid, etc...) , ou de la condition physique de chacun, pour étudier la manière de jouer dans de telles conditions.
 
PROBLEMES RENCONTRES :
- Manque de sensation des mains, affaiblies par le froid. Ceci va certainement impliquer un manque de contrôle du club.
- Perte de la sensation de pivot au niveau des épaules. Ce qui était une conséquence auparavant devient, du fait de l'engoncement, une obligation.

On doit donc pouvoir retrouver techniquement des moyens de compenser ces quelques contraintes passagères. Il est en effet évident que si la zone d'impact est parfaitement contrôlée, ces problèmes n'en seront pas.

 
A TRAVAILLER :
- Le swing doit être ressenti au niveau des avant-bras et des poignets, les épaules étant freinées dans leur rotation par l'épaisseur des vêtements.
On ressent la même sensation que quelqu'un qui aurait de l'embonpoint. La rotation est empêchée par le manque de souplesse. Il faut donc adapter le geste à la morphologie. On utilisera plus les articulations des bras (poignets, coudes) que le pouvoir de rotation de la colonne vertébrale.
On admet donc une perte de puissance au niveau des coups, due à une plus faible amplitude du balancier. Pour ceux ou celles qui invoqueraient déjà un manque de puissance, le travail au niveau des poignets et des avant-bras ne peut qu'améliorer le contrôle de la zone d'impact. Ce ne peut donc être que mieux à longue échéance.
 
TRAVAIL DU BOIS SANS TEE :
Il n'est pas fondamental d'avoir un tee sous la balle pour travailler avec le bois. Le premier problème à résoudre est l'acceptation du fait que la balle se lèvera moins qu'avec un tee, outre le manque de vitesse à l'impact qui tend à l'empêcher de se lever. On travaille donc en se disant : "Qui peut le plus peut le moins !".
En d'autres termes, toute balle qui décolle un tant soit peu du tapis en direction de l'objectif aura certainement une trajectoire bien meilleure sur un tee. Un effort de tolérance est donc nécessaire pour prendre confiance dans ce club.

Nous avons tenté de mettre en évidence la notion de conséquence concernant le final. On doit finir "parce que" et non pas finir "pour". C'est parce que j'ai frappé la balle que je peux me permettre de finir.

 

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