THEMES DU JOUR :
Nous profitons des mauvaises conditions atmosphériques (brouillard,
froid, etc...) , ou de la condition physique de chacun, pour étudier la
manière de jouer dans de telles conditions.
PROBLEMES RENCONTRES :
- Manque de sensation des mains, affaiblies par le froid. Ceci va
certainement impliquer un manque de contrôle du club.
- Perte de la sensation de pivot au niveau des épaules. Ce qui était une
conséquence auparavant devient, du fait de l'engoncement, une obligation.
On doit donc pouvoir retrouver techniquement des moyens de compenser
ces quelques contraintes passagères. Il est en effet évident que si la
zone d'impact est parfaitement contrôlée, ces problèmes n'en seront
pas.
A TRAVAILLER :
- Le swing doit être ressenti au niveau des avant-bras et des
poignets, les épaules étant freinées dans leur rotation par l'épaisseur
des vêtements.
On ressent la même sensation que quelqu'un qui aurait de l'embonpoint. La
rotation est empêchée par le manque de souplesse. Il faut donc adapter
le geste à la morphologie. On utilisera plus les articulations des bras
(poignets, coudes) que le pouvoir de rotation de la colonne vertébrale.
On admet donc une perte de puissance au niveau des coups, due à une plus
faible amplitude du balancier. Pour ceux ou celles qui invoqueraient déjà
un manque de puissance, le travail au niveau des poignets et des
avant-bras ne peut qu'améliorer le contrôle de la zone d'impact. Ce ne
peut donc être que mieux à longue échéance.
- Le genou gauche a un rôle fondamental, souvent oublié, au moment de
l'impact. C'est lui en effet qui détermine la distance par rapport à la
balle. Il se déplace pendant l'élan, accompagnant la rotation, mais il
est impératif qu'il retrouve sa position au moment de l'impact, sous
peine de ne pas pouvoir centrer la balle et donc perdre en précision ou
en longueur.
Travail avec la tête du club : L'usage des poignets (ou plutôt
des doigts) est plus important avec les longs fers. On cherche alors de
la puissance lors de l'impact. C'est donc la génération optimale de
cette puissance qui va permettre à la balle de décoller plus vite et
donc de voler plus loin. Tout doit se faire dans la descente.
ORGANISATION DE LA DESCENTE :
On retarde au maximum le "décassement" des poignets. Il faut
en effet garder le plus possible de réserve d'énergie pour l'impact.
- On commence par descendre les mains sur le même chemin que dans la
montée, sans déplier trop vite le bras droit.
- On déplie à mi-descente le bras droit pour augmenter la vitesse du
club
- Tout le secret de la longueur réside dans le moment où intervient
"l'index droit". C'est en effet la dernière partie du corps
en contact avec le club avant l'impact. Trop tôt, on gratte ou on lève
la balle trop haut. Trop tard, on toppe ou on part à droite.
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