Stage Carte Verte du 21 mars 2005

Anne, Irène, Michel et Philippe

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SEANCE N° 1 : 21 mars 2005

OBJET DU STAGE :
- préparation et obtention de la Carte Verte
- amélioration des connaissances techniques
- adaptation personnelle de ces connaissances techniques
- mise en place d'un swing plus sûr et suppression d'éventuels futurs problèmes physiques

 
TRAVAIL AU PETIT JEU : Etude de la position de la balle et du club en fonction du lie
 
Le principe de départ est assez simple. On considère que dans la zone d'impact, 3 éléments entrent en ligne de compte :
- un contact avec le sol
- un contact avec la balle
- la partie la plus basse du cercle (en fait du swing)
Nous mettons en évidence que ces trois points ne coïncident que sur le tapis au practice, lorsque les pieds du joueur sont à plat.
Prenons l'exemple du putting : bas du cercle avant la balle, pas de contact au sol et contact avec la balle. En ce qui concerne le bois sur tee, c'est la même chose. Pour le bunker, nous admettons bien qu'il y a contact au sol avant la balle, bas du cercle sous la balle et souvent (à cause du sable) pas de contact avec la balle.
ANALYSE DU LIE :
Beaucoup d'herbe autour de la balle et possibilité de "passer" sous la balle : la balle est au milieu du stance, le club repose donc à droite de celle-ci. On écarte plus les pieds que de coutume, afin de baisser le centre de gravité et ainsi descendre plus bas dans l'herbe.
Beaucoup d'herbe autour de la balle et pas d'herbe en-dessous : On ne pourra donc pas prendre le risque de passer sous la balle, ne sachant pas comment le club va "réagir". On va donc placer la balle de façon à ce que celle-ci soit contactée en même temps que le club frappe le sol, donc plus à droite du stance. Même si le club se bloque dans le sol, la balle est déjà partie.
 
Si la frappe dans le sol ne se fait pas parfaitement au milieu du stance, on place son corps de façon à ce que la balle se trouve dans la zone de frappe. On corrigera le défaut au practice avec le professeur.
 
SORTIES DE ROUGH AU PETIT JEU :
On raisonne de la même façon : possibilité ou non de passer sous la balle. C'est en posant le club dans l'herbe derrière la balle que l'on sent ou voit s'il y a possibilité ou non de passer sous la balle.
Passage sous la balle : Balle au milieu des pieds, club a droite, poids du corps à gauche (au lieu d'écarter les pieds). Le geste est celui du bunker (voir ci-dessous), ample et tonique.
Pas de passage sous la balle : On pose le club au milieu des pieds de façon que la balle repose à droite de celui-ci. On replace ensuite le club derrière la balle et on appuie son poids du corps sur le pied gauche. Cela va verticaliser la frappe et permettre de frapper le sol et la balle en même temps.

PRESENTATION DE LA METHODE :
Pour frapper correctement une balle de golf, il faut respecter quelques principes de base :
- la posture de frappe est la même que la posture de départ
- le balancier est le plus symétrique possible (le final étant une conséquence de la vitesse et non une obligation)
- le chemin du club est le même à la montée et à la descente

Ce qui va donc être important, ce sont les points de passage obligatoires du club durant le swing et non pas forcément la "manière physique" d'exécuter le geste.

 

SEANCE N° 2 : 4 avril 2005

ECHAUFFEMENT PRACTICE

- Echauffement d'abord physique (élongation, assouplissements)
- Mise en place du rythme par des petits gestes symétriques, sans trop d'accélération au début.
- Prise de confiance dans l'impact au sol. Verticalité de l'impact.
- Accélération progressive pour "trouver" le plein swing
- Recherche de la bonne distance par rapport à la balle
TRAVAIL DE L'ORDRE DES CHOSES :
L'ELAN : On va construire l'élan en fonction de la zone de frappe et de la manière dont nous voudrions que le club frappe la balle, c'est-à-dire longitudinalement et non pas verticalement. La mise en place est la suivante : DEMARRAGE PUTTER / MISE EN PLACE DU CHEMIN DE CLUB / LEVER DES MAINS.
Démarrage Putter : On démarre la montée comme on démarre au putter, c'est-à-dire sans les poignets, afin de ne pas armer trop vite. Le fait d'armer vite verticalise la frappe (donc frappe la terre) et convient plus aux clubs courts que longs.
Mise en place du chemin de club : On arme alors les poignets afin que le manche du club se retrouve parrallèle au sol et à la direction souhaitée. Le manche se retouve donc sur la même ligne que celle parcourue par les mains lors du "démarrage putter".
Lever des mains : A ce moment, il suffit de lever les mains en fonction du coup souhaité pour déclencher la rotation des épaules. 
Le point de repère  à cet endroit du swing est : bras gauche parrallèle au sol (pour les droitiers) et club perpendiculaire (90°) à l'avant-bras gauche. Il convient donc de ne pas confondre le bras et l'avant-bras.
 
L'APRES-BALLE :
On va retrouver "de l'autre côté" la même mise en place que lors de l'élan. On va donc frapper la balle "FACON PUTTER", les poignets ayant été désarmés pendant la descente et non pendant la frappe sous peine de perte de puissance. On va ensuite laisser le manche du club se placer parrallèlement au sol en direction de l'objectif (comme dans la montée), puis on va lever les mains vers le FINAL TECHNIQUE (le genou droit accompagne). Le FINAL PHYSIQUE va suivre en fonction de la vitesse du swing. Il ne faut pas que le final physique soit une fin en soi. C'est le final technique (parfaite symétrie entre la montée et le final) qui est important et qui doit être volontarisé. On va pouvoir ainsi augmenter la vitesse de frappe sans augmenter d'autant l'amplitude du swing. Le point de repère  à cet endroit du swing est : bras droit parrallèle au sol (pour les droitiers) et club perpendiculaire (90°) à l'avant-bras droit. 
 

A TRAVAILLER : Exercice dit "du mur" . On swing dos à un mur, pour vérifier que le plan du swing est assez vertical et donc favorise bien la sensation de swinguer "dans la ligne".

 

COURS N° 3 : 11 Avril 2005

 

MISE EN PLACE DES BASES TECHNIQUES DU PETIT JEU :

La posture :
- Pieds moins écartés, club plus court, plus près de la balle. On ajoute le poids du corps sur la jambe avant (afin de mieux contacter le sol) et le pied avant légèrement ouvert. Les mains en avant sont le sixième point, mais facultatif.
- Le club est placé en direction de l'objectif (en prenant un point de repère sur la ligne) et le corps se place parallèlement à cette ligne ainsi définie.
Choix du club :
- Le choix du club est déterminé par la géographie du terrain. Plus il est nécessaire de lever la balle, plus le club joué sera "ouvert" (fer 9, S). Dans le cas où l'on voudrait faire rouler la balle, un club "fermé" sera choisi (7 ou 5)
- Le lie (épaisseur de l'herbe sous la balle) va aider à déterminer le club. Plus l'herbe est épaisse, plus le club peut être ouvert.
- Petites approches : le geste se rapproche de celui du putter. Chaque fois que la distance à parcourir aurait pû être celle d'un putter, le geste ne doit pas être plus grand que celui du putter. On ne joue donc pas avec les poignets, afin de mieux contrôler son coup.

BUNKER :

- La posture devant la balle est primordiale
- On laisse le club frapper le sol et on finit le swing
- L'emplacement de la balle par rapport à la ligne de frappe définit sa   longueur
- On admet qu'il y ait deux façons de sortir du bunker (club square- montée square-impact-final / stance ouvert-club ouvert-frappe extérieure intérieure). La "méthode square est simplement plus facile à maîtriser pour un joueur moyen.
TRAVAIL DE LA SIMILITUDE ENTRE LE PLAN DE MONTEE ET LE PLAN DE DESCENTE :
- On continue à contrôler que le plan de l'élan est en rapport avec la posture du club à l'impact. Le club se retrouve en haut de l'élan dans le prolongement de sa posture de départ. C'est cette position du manche qui va faciliter le retour du club vers la position de frappe.
- Il est nécessaire de contrôler les mains pendant la zone de frappe. Cela passe par la sensation de (pour l'instant) s'arrêter dans la zone de frappe, après avoir frappé la balle. Cela va donner la sensation de ne pas avoir besoin de tourner le corps vers l'objectif trop tôt. Cela permet également de fermer ou ouvrir les mains pour changer la trajectoire de la balle.
- Le final doit devenir une conséquence du balancier. Plus la vitesse de balancier est grande, plus le final est important. Le fait est que lorsque l'on "s'arrête" dans la zone de frappe, plus on se retrouve sans le vouloir très près de la position finale.

 

ORGANISATION DE LA DESCENTE :
On retarde au maximum le "décassement" des poignets. Il faut en effet garder le plus possible de réserve d'énergie pour l'impact.
- On commence par descendre les mains sur le même chemin que dans la montée, sans déplier trop vite le bras droit.
- On déplie à mi-descente le bras droit pour augmenter la vitesse du club
 

COURS N° 4 : 18 avril 2005

TRAVAIL DE LA SIMILITUDE ENTRE LA  MONTEE ET LA DESCENTE :

Travail des demi-coups :

- On continue à contrôler que le plan de l'élan est en rapport avec la posture du club à l'impact. Le club se retrouve en haut de l'élan dans le prolongement de sa posture de départ. C'est cette position du manche qui va faciliter le retour du club vers la position de frappe. Cependant, l'important est dans ce que nous avions appelé lors d'une précédente leçon "l'ordre des choses". Il va falloir redescendre le club "à l'envers" de la façon dont il est monté. Cela veut dire que là où les poignets sont armés lors de l'élan (plus ou moins tôt en fonction du joueur), il faudra les désarmer au même endroit lors de la descente. C'est le fait de ne pas désarmer ou de ne pas descendre les mains de la même façon qui fait que l'on va topper ou gratter. Chacun doit donc trouver le meilleur endroit pour armer à la montée, afin que ce soit plus facile de désarmer pendant la descente.
- Il est nécessaire de continuer à contrôler les mains pendant la zone de frappe. Cela passe par le fait de s'arrêter après avoir frappé la balle. Cela va donner la sensation de ne pas avoir besoin de tourner le corps vers l'objectif trop tôt. On aura surtout désarmé avant la zone de frappe et non pendant..On va également pouvoir mieux définir la trajectoire de la balle.
- Le final sera une conséquence du balancier. Plus la vitesse de balancier sera grande, plus le final sera important. Le fait est que plus on "s'arrête" dans la zone de frappe, plus on se retrouve sans le vouloir très près de la position finale.

BOIS SUR TEE :

- La principale différence réside dans la distance à prendre par rapport à la balle. Du fait de la force centrifuge et de l'inclinaison du manche, le club va avoir tendance à passer dans la zone d'impact un peu au-dessus du sol. Si on a posé le club derrière la balle à l'adresse, il s'ensuit une frappe dans le talon du club, et donc une balle mal frappée, sinon complètement ratée. On prend donc la posture comme si on adressait une balle "à côté" de la vraie balle. De ce fait, en soulevant légèrement les bras, on s'aperçoit que le club "retrouve" la balle beaucoup plus facilement.
- On cherche à exécuter le swing le plus régulièrement possible. Le fait de rater la balle vient plus souvent d'un mauvais contrôle de la zone d'impact que d'un mauvais geste à proprement parler. On essaie donc de ne pas remettre en cause le geste, par contre on tâche d'ajuster la frappe avec les mains (plus bas, plus haut, etc)
- La posture est personnelle. Elle dépend de la taille, de la souplesse, et de bien d'autres facteurs.
- La notion de lanceur ou de frappeur détermine la hauteur du tee. Le frappeur positionnera sa balle moins haute et moins à gauche, tandis que le lanceur devra mettre le tee plus haut et plus à gauche.

 

COURS N° 5 : 26 avril 2005

PUTTING :

Au putting, le joueur garde une grande liberté d'action dans le sens où (en tout cas au début) le putting fait plus appel au feeling qu'à la technique. Cependant, pour rendre la frappe plus régulière et assurer une meilleure mémorisation des sensations de dosage, quelques impératifs sont nécessaires.
Posture : Les yeux au-dessus de la balle, afin de mieux contrôler le balancier et donc la direction.
Dosage : C'est l'amplitude du balancier en fonction de l'écartement des pieds qui va déterminer le dosage. Nous avons 2 solutions :
* Garder le même écartement et varier l'amplitude du balancier
* Changer l'écartement en fonction de l'amplitude
Visée : Déterminer le br(e)ake-point (cassure et freinage) et placer la marque de la balle vers ce point. Aligner ensuite le putter.

PUTTING (résumé)

- Balancier symétrique
- C'est l'amplitude qui donne le dosage
- On travaille dans le "cercle". Envoyer d'abord la balle autour du trou pour assurer le second putt.
- Penser au "Break-point" ou "brake-point" (points de rupture de trajectoire et de "freinage" de course)

 

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