Matinée Ouverte du lundi 1er décembre 2003

 

ECHAUFFEMENT :
- Comme nous l'avons déjà dit, l'échauffement est autant "géométrique" que physique. On doit éventuellement faire des mouvements d'assouplissement si certains problèmes physiques le demandent, mais on doit surtout "préparer l'image du geste".
- Frapper plusieurs clubs, ne pas se contenter d'un club qui aujourd'hui démarre correctement. Sur le parcours, on aura à changer de club très souvent. Ceci dit, nous faisons bien la différence entre le practice-leçon et le practice-parcours. Dans le premier cas, je peux passer une heure ou deux avec le même club car je cherche avant tout des sensations et des images pas faciles à répéter. Dans le second cas, je dois m'habituer à jouer tous les clubs dont j'aurai besoin sur le parcours. C'est pourquoi la dernière balle frappée avant d'aller sur le parcours se fait avec le club que l'on va jouer sur le premier trou.
- Définir d'abord l'impact (quand on rate, on toppe) avant l'amplitude et la vitesse. Il est impossible (même pour un bon joueur) de frapper une balle parfaitement dès le début avec un swing rapide et large. La notion d'impact descendant et la notion de lancer vers l'objectif ne sont pas forcément faciles à associer.


THEMES DU JOUR :

LES BASES :

Le golf est un lancer associé à une frappe. Certains coups sont frappés de haut en bas, afin de lever la balle plus haut et sauter par-dessus les obstacles. D'autres coups sont plus "lancés" afin de parcourir plus de distance.
Pour frapper une balle correctement, il faut respecter quelques principes de base:
- Une posture de départ (l'adresse), un grip
- Un chemin de club, le même à la montée qu'à la descente
- Un point d'impact (et donc une posture d'impact

Correction du slice :
- le problème du slice est d'abord un problème de visualisation de la cible. Le fait de considérer que la cible se trouve "en face de soi" oblige à se retourner au début de la descente, et provoque ainsi un retard des mains par rapport au corps. Ce retard ouvre les mains et la face du club, envoyant la balle à droite. L'effet est dû au fait que le club "coupe" la ligne  de lancer normale
- pour corriger ce slice, il convient donc tout d'abord de définir que la cible se trouve sur la gauche (pour un droitier) du joueur. On va donc considérer que l'on envoie la balle sur sa gauche, et non plus en face.
- Les bras vont donc balancer plus vite que le corps ne tourne, envoyant la balle sur la gauche du corps (donc tout droit). Il suffira de se laisser entraîner par la vitesse pour parvenir au final
On ne pourra pas "comprendre" pourquoi la balle va à droite, tant que l'on ne pourra pas la faire partir à gauche volontairement.
Plan de la descente :
- quelle que soit la manière de commencer la descente (épaules d'abord, main vers le bas, démarrage par les genoux), le point de passage obligatoire est celui déterminé au début de la montée. La position du club à cet endroit est dirigé à 9H, parallèle au sol et dans le prolongement de la ligne de vol.
Complémentarité côté faible-côté fort :
- dans la réalité, le côté faible (le gauche pour les droitiers) démarre l'élan, le côté fort lève le club jusqu'en haut de l'élan, le faible démarre la descente et le fort prend le relais pour frapper la balle.
- pour simplifier l'action, on pense "côté faible à la montée, côté fort à la frappe".

Le plan du take away :
Il est impératif que le club commence l'élan sur un chemin adéquat. Ce chemin est déterminé par la parallèle à la ligne de vol à mi-montée. C'est à partir de cet endroit que l'on continue à monter le club en levant les mains et en tournant les épaules. Un mauvais démarrage entraînera une frappe de balle imprécise.
Le start down :
Lors de la descente, on doit repasser par cet endroit défini dans la montée. L'erreur sera souvent de redescendre plus court que la montée. La descente est hélas beaucoup plus naturelle verticalement qu'en balançant. Il faut donc donner énormément d'importance à ce point de repère dans la descente.
La frappe de balle :
A ce moment de la descente, les genoux entrent en action pour permettre aux mains d'accélérer au maximum au travers de la zone de frappe. Le rôle des genoux est fondamental pour bien contacter la balle.
 
A niveau du maintien de la tête lors du balancier, deux options sont possibles :
- la tête reste fixe, formant un axe de rotation et le club tourne autour du corps
- La tête accompagne le balancier de gauche à droite en retrouvant sa posture de départ lors de la frappe
On tend à conjuguer les deux tendances, laissant la tête fixe jusqu'à l'impact.
L'arc de cercle :
            - le chemin parcouru par la main droite dans la descente doit être le même que celui de l'élan. La main droite se retrouve en haut de l'élan à l'aplomb des cervicales, à côté de la tête. C'est le fait de tourner les épaules qui donne la sensation de "monter derrière".
Le déploiement du bras droit :
            - Le bras droit, après être revenu à l'endroit où il était au milieu de l'élan, va se déplier le plus vite possible, entraînant le poignets droit pour donner le maximum de vitesse pendant l'impact. Il faut que le bras droit se déplie le plus tard possible.
Le rôle des poignets :
            - C'est un rôle de "ouverture-fermeture", pour empêcher la balle de partir à droite ou à gauche et augmenter la vitesse de frappe.
 
On n'oublie pas que le swing est un balancier et non pas un mouvement. Cela fait donc appel à deux notions fondamentales :
            - La symétrie
            - Le rythme (ou cadence)

 

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