TRAVAIL DU JOUR :

La Posture devant la balle :

De cette posture découlera la propension à exécuter le swing facilement. La posture est déterminée par deux fondamentaux :

Inclinaison du corps et position des bras : Le corps doit être penché toujours de la même façon, quel que soit le coup. Il peut y avoir adaptation sur les petits coups (plus près de la balle, club plus court). On trouve facilement la bonne inclinaison en tendant la jambe droite devant soi, debout, puis en remettant en place la jambe tout en conservant l'angle ainsi créé. On se penche d'abord et on fléchit ensuite. Les bras doivent être parfaitement ballants (en particulier le bras droit, qui donne la bonne distance)

Distance par rapport à la balle : c'est le bras droit ballant qui donne confirmation de la bonne distance. On peut avoir le bras ballant (vertical) et les pieds plus ou moins loin de la balle. C'est une question de confort personnel.

ECHAUFFEMENT : 
- Echauffement d'abord physique (élongation, assouplissements)
- Mise en place du rythme par des petits gestes symétriques, sans trop d'accélération au début.
- Prise de confiance dans l'impact au sol. Verticalité de l'impact.
- Accélération progressive pour "trouver" le plein swing

- Recherche de la bonne distance par rapport à la balle

 

MISE EN SITUATION SUR LE PARCOURS :

- Vérifier son alignement sur les coups de départ, les départs n'étant pas forcément dirigés vers le drapeau pour l'instant, le problème ne se pose pas, du fait que l'on démarre tous sur le même tapis). On peut aussi s'aligner dans une autre direction pour des raisons stratégiques (obstacles à éviter).

- Le choix du club sur le premier coup est un choix personnel. Il dépend des options stratégiques (prise de risque, coup assuré).Nous jouons beaucoup pour le moment, les fers 7 et 9.

- Au petit jeu, préparer soigneusement son coup. On doit être sûr de ce que l'on va faire quand on décide de frapper la balle "pour de vrai". On étudie d'abord le lie, puis le dosage.

- Jouer le putting pour assurer une moyenne de 3 putts par green (un jour une moyenne de 2 putts sera souhaitable). Ne pas oublier les pentes. 

 

Sur le grand parcours, n'oubliez pas que vous jouez chaque trou (dans un premier temps) pour faire entre 5 et 7 coups (un joueur classé est supposé scorer 6). Cela équivaut à parvenir sur le green en trois ou quatre coups et à putter en deux ou trois coups. C'est une méthode qui enlève tout stress, puisque le par n'est pas forcément indispensable. 

 

SEANCE N° 3 : 5 février 2004 (séance du 29 janvier reportée à cause du mauvais temps)

ADAPTATION AUX DIFFERENTS LIES POSSIBLES :
Il faut tout d'abord rappeler certaines notions importantes relatives à l'impact. Au niveau de la zone d'impact, on distingue le bas du cercle (le cercle défini par le balancier de la tête de club), le point d'impact au sol et le point de contact avec la balle. Ces trois points ne coïncident que très rarement (sur le tapis par exemple, mais pas au putting car il n'y a pas de contact avec le sol)
Le choix du club va donc être fondamental et défini en fonction de ces trois points.
Balle sur un tee : le bas du cercle se situe au milieu des pieds, le contact avec la balle se fait dans la partie remontante du swing (vers l'objectif) et il n'y a pas de contact au sol. On doit donc disposer la balle plus à gauche que d'habitude (pour les droitiers) et exécuter le même geste.
Balle enfoncée dans l'herbe : le contact au sol sera avant la balle, le bas du cercle de ce fait largement en dessous de la balle et pas de contact direct avec la balle (il y aura de l'herbe entre le club et la balle à l'impact). On va donc placer la balle plus à droite dans le stance pour ne pas perdre trop de puissance quand le club va se retrouver freiné par l'herbe.
Balle correctement placée sur l'herbe : dans ce cas, le contact au sol correspond au point de contact avec la balle. Le bas du cercle sera plus ou moins sous la balle, en fonction de l'épaisseur de l'herbe. La balle est donc placée au milieu des pieds, comme sur le tapis.