Les Stages Carte Verte de Pierre JACOB à Noisy le Roi
STAGE CARTE VERTE 18 MARS 2003
Claude, Jeannette, Roger, Jean-Marc et Nicole
SEANCE Nº 3 : 25 mars 2003
Echauffement :
- mouvements d'élongation, d'assouplissement, sans forcer. Chaque geste
doit avoir un rapport avec le swing de golf (pivot, genoux fléchis, bras allongés,
etc)
THEME DU JOUR : Travail de la prise de vitesse dans la
zone d'impact
Pourquoi ? : une vitesse optimale dans la zone d'impact permettra d'une part de
lever mieux la balle, mais surtout d'augmenter la longueur de la trajectoire.
Quel que soit le coup à jouer, il faudra obtenir cette vitesse dans la zone
d'impact.
Moyens : travail au fer 9, afin de ne pas être gêné par la distance
parcourue (très courte dans l'exercice). On cherche la même amplitude à
droite et à gauche, et on arme les poignets pour donner plus de vitesse pendant
la descente. Le club ne doit pas "remonter" trop vite vers le final,
à moins que l'élan ait été plus large (pour un coup plus long). On doit
garder l'idée de la pendule (8H-4H ou 9H-3H).
Pour lever la balle encore plus haute, on rajoute les poignets et on descend
plus vite, sans finir. On doit toujours rechercher à visualiser le point de
chute de la balle pour ressentir le dosage du coup.
Plus la descente s'accélère, plus le geste s'agrandit et plus on se laisse
aller vers le final. On est
alors dans un grand coup, mais on a conservé la même sensation d'impact.
Sur les longs clubs, le point d'impact (dans le sol) se trouve plus à gauche
que sur les petits clubs. L'angle du club n'étant plus suffisant pour lever la
balle, c'est la vitesse à l'impact qui permet à la balle de voler. Cela nécessite
donc une zone d'impact plus large. C'est le transfert du poids du corps qui
permet de créer cette zone.
Eviter les "tops" :
Le top vient d'un impact dans la parties haute de la balle (le dessus). Pour
le corriger, il convient de définir les diverses sortes de tops :
- le top du débutant. Le manque de contrôle du haut du corps fait que celui-ci
se relève souvent, empêchant le club de retrouver la balle à la descente. On
tape donc le sommet de la balle.
- le top suivant vient quand on commence à mieux jouer, mais que le manque de
transfert dans les longs coups fait que "le bas du cercle" se situe
avant la balle et le club tape donc celle-ci "en remontant".
- le dernier top est dû à un trop important déplacement du haut du corps
pendant la descente. Le corps n'est donc plus en face de la balle à l'impact.
On tape donc le sommet de la balle et le "bas du cercle" se situe
devant la balle.
Même si ces tops sont dûs à différentes causes, la correction est la même :
amélioration de la zone d'impact et donc de la posture d'impact.
Posture d'impact :
- bien assurer la solidité du genou gauche à l'impact. C'est cette
stabilité qui va souvent garantir la symétrie du balancier
- le genou gauche est solide mais légèrement fléchi, afin de permettre le
contact au sol et définir ainsi la zone d'impact.
SEANCE Nº 3 : 1er avril 2003
Echauffement :
- mise en place physique
et technique. On tape tous les clubs du sac, comme cela se passera sur le
parcours. Cela ne sert à rien de frapper cent fois de suite le même club,
alors que l'on ne jouera pas deux fois le même coup une fois sur le parcours.
- frapper des coups longs, mais également des approches, en alternant les longs
fers et les petits (comme sur le parcours)
- terminer l'échauffement par un coup sur tee, comme le premier coup que l'on
va jouer.
- limiter cette séance à maximum un seau de balle, pour ne pas gaspiller toute
son énergie et sa concentration
PARCOURS :
- attention à bien préparer ses coups (le coup d'essai doit être une véritable
préparation du coup, et non un simple protocole ou une habitude parmi d'autres)
- au putting (et la plupart
du temps au petit jeu), faire attention aux pentes du terrain. Tâcher de déterminer
le meilleur point de chute pour la balle afin qu'elle termine sa course autour
du trou
- essayer de faire en sorte de ne pas prendre plus de deux putts par green. Il
faut pour cela jouer le premier putt pour s'approcher du trou et non pas forcément
pour le rentrer. En effet, la balle passe souvent près du trou, pour finir un
peu longue. Le deuxième putt demeure donc difficile. On essaie de visualiser
autour du trou un cercle d'environ un mètre de diamètre où envoyer la balle.
A VOIR :
- travail des coups sur tee (le premier coup est le coup de mise en
confiance).
- dosage des approches
(c'est ce qui permet de putter plus près du trou et donc de limiter le nombre
de putts)
SEANCE Nº 4 : 22 avril 2003
REVISION ET CORRECTIONS INDIVIDUELLES :
Echauffement :
- remise en place du rythme, symétrie du balancier, contact avec le tapis
- on alterne les clubs afin de s'habituer aux diverses longueurs de manches et
donc aux changements de distance par rapport à la balle.
Travail du jour :
- mise en place de la notion de lancer. Si la montée permet de créer
l'angle d'attaque qui va lever la balle, c'est le lancer qui va en déterminer
la direction. C'est parce que le lancer sera acquis que l'on pourra se soucier
de la qualité de la montée (hauteur, plan).
- rôle des genoux dans la frappe de balle. Le corps doit accompagner le
balancier des bras en opérant une rotation autour d'un axe fixe. Cette rotation
ne peut se faire correctement que si elle est initiée par le bas du corps (les
genoux), et non le haut (les épaules). Le genou droit a donc un rôle très
important dans le déclenchement de cette rotation.
- la rotation symétrique des épaules. Le fait de topper la balle est
souvent dû au relèvement trop rapide de l'épaule arrière (droite pour les
droitiers, gauche pour les gauchers). On essaie d'allonger les bras au maximum,
on pense à "repasser" par la position de départ pendant la
frappe, on regarde la balle jusqu'au bout, mais le fait de remonter l'épaule
gaspille tous ces bons éléments. L'épaule arrière doit donc se déplacer sur
le même chemin que l'épaule avant.
SEANCE N° 5 : 29 avril 2003
ECHAUFFEMENT :
- mise en place du geste autour du green pour définir la sensation de
contact au sol, de rythme et de symétrie. Le but est autant de mettre la balle
à côté du trou que de travailler le contrôle de la zone de frappe.
- la posture est plus près de la balle que sur un long coup, afin de pouvoir
faire facilement un swing plus court. On évite de jouer avec les poignets afin
que la traversée de la balle soit plus solide.
- pour envoyer la balle plus loin, on augmente l'amplitude, mais on ne change
pas forcément la vitesse
MISE EN SITUATION SUR LE PARCOURS :
Règles de bases :
- le nombre de joueurs est limité à quatre dans la même partie. Les ordres de
priorités sont 2 joueurs, 3 joueurs, 4 joueurs et 1 joueur. Bien que le joueur
seul n'ait pas priorité, la bienséance veut que l'on va le laisser jouer quand
même.
- balle hors-limite : on doit rejouer la balle de l'endroit où elle a été
frappée, avec deux points de pénalité.
- balle dans l'obstacle d'eau : on rejoue derrière l'obstacle en cas de piquets
jaunes et sur les côtés de l'obstacle en cas de piquets rouges (moyennant 1
point de pénalité)
A VOIR :
- continuer à bien préparer ses coups, spécialement dans l'herbe, afin de
mieux contrôler l'impact
- prendre confiance au fur et à mesure en jouant plus sur le parcours que sur
le tapis.
- s'entraîner au putting
pour trouver le feeling sur les vrais greens
- enlever l'angoisse du premier coup en s'entraînant plus aux bois
- penser à la stratégie au petit
jeu. Vous jouez le coup à une dizaine de mètres du green qui fait 300 mètres
carrés, et on envoie la balle en dehors des limites du green. Cela est dû à
l'amplitude du geste et au fait que l'on regarde le trou au lieu de regarder le
point de chute.
Visitez notre partenaire
(Indiquez "De la part de Pierre JACOB" sur
votre formulaire de commande pour recevoir votre cadeau de bienvenue)